Paris remercie Cavani

En clôture de cette 35eme journée de championnat, le Paris-Saint-Germain recevait Guingamp. Une rencontre longtemps dominée par les guingampais. Mené 2-0 jusqu’à un quart d’heure de la fin, le PSG va finalement arracher le point du match nul. Paris peut dire merci à celui qu’on surnomme l’Apache : Edinson Cavani.

D’ordinaire, quand une équipe de Ligue 1 se déplace au Parc des princes, il est préparé à souffrir et à repartir avec une valise. Monaco peut encore en témoigner…

Dimanche soir, c’était tout l’inverse pour la formation guingampaise. Déjà assuré de finir champion, le Paris-Saint-Germain a mis du temps avant de rentrer dans la rencontre. Comme si le manque d’enjeu clairement évident pour la formation parisienne avait déteint sur la motivation de certains.
Alors en voyant des parisiens passifs en début de rencontre, les hommes de Jocelyn Gourvennec ont surement compris qu’il y avait un véritable coup à jouer. Les bretons se mirent chacun au service de l’autre. Et le show de Guingamp pouvait alors commencer.

Guingamp décomplexé

Durant le premier quart d’heure de la rencontre, Guingamp pousse, jusqu’à s’offrir quelques belles occasions aux abords de la défense parisienne. Mais Jimmy Briand d’abord, puis Nicolas Benezet et Marcus Thuram buteront sur les défenseurs adverses. On sent alors que derrière, Paris n’est pas serein.

Et c’est bien Guingamp qui aurait pu ouvrir le score en premier dès la quinzième minute de jeu. Sur un service parfait d’Eboa Eboa, Jimmy Briand ne parvient pas à ajuster sa tête devant les buts d’Alphonse Areola. Un énorme frisson a alors traversé la défense parisienne et le stade. Guingamp continue à assiéger le camp parisien et s’offrira une deuxième occasion de but peu après la vingtième minute de jeu. Sur une belle passe de son coéquipier Ludovic Blas dans la surface de réparation, Nicolas Benezet tire au but. Mais Thiago Silva veille au grain et enlève ce ballon au dernier moment sur sa ligne. Paris tremble mais ne rompt pas encore face aux assauts incessants des bretons. Et forcément, à un moment, ça finit par payer. Au plus mauvais moment pour les parisiens.

Guingamp plombe Paris 

On joue alors les dernières secondes de jeu de la première mi-temps. Guingamp bénéficie d’un corner. Clément Grenier se charge alors de le tirer. La balle est dégagée d’un coup de tête par l’uruguayen Edinson Cavani, mais récupéré par Ludovic Blas. Il décoche alors une magnifique reprise de volée du gauche. La balle vient directement se loger dans la lucarne d’Alphonse Areola. Le gardien parisien battu ne peut rien faire.

Guingamp réussi alors l’exploit de rentrer aux vestiaires avec l’avantage au score face à Paris. Les hommes d’Unai Emery vont devoir montrer un autre visage en seconde période.

Au retour des vestiaires, Guingamp continue sur sa lancée. Emery décide de sortir Julian Draxler pour faire entrer Javier Pastore à quarante minutes de la fin du match. Paris essaye de revenir au score, à l’image de Kylian Mbappe. Son but marqué à la 55eme minute de jeu lui est finalement refusé pour une position hors-jeu de la part de l’international français.  Paris ne trouve pas de solutions face à cette solide équipe guingampaise qui fait plaisir à voir jouer. Emery décide alors d’effectuer ses deux derniers changements à la 65eme minute de jeu. Angel Di Maria sort et Thomas Meunier entre. Thiago Motta cède lui sa place à Christopher Nkunku. Il reste à peine une demi-heure aux parisiens et aux nouveaux entrants pour faire la différence. Et éviter une défaite à domicile.

Mais c’est bien Guingamp qui fait le jeu et qui domine. Et à la 68eme minute, Guingamp glace littéralement le public parisien. Clément Grenier décale parfaitement Jimmy Briand qui vient marquer le second but de la soirée. 2-0 pour Guingamp. On ne voit alors pas vraiment comment Paris pourrait revenir au score…

Le show Cavani

Mais c’était sans compter sur celui qu’on surnomme l’Apache. Edinson Cavani va en effet éviter une véritable déconvenue à son équipe. D’abord à la 76eme minute sur penalty en prenant à contre-pied le gardien guingampais.

Puis six minutes plus tard, il s’offre le doublé sur un super centre de Thomas Meunier. Le belge trouve en effet Edinson Cavani, oublié par les défenseurs adverses. L’uruguayen n’a plus qu’à reprendre la balle de la tête et tromper une nouvelle fois le portier breton. Le score ne bougera plus.

Guingamp a fait forte impression

Les guingampais auront réussi à développer un football de qualité hier, à l’image du jeune Marcus Thuram. Le fils du champion du Monde a posé pas mal de difficulté à la défense parisienne de par sa qualité technique et physique. A l’image aussi de Clément Grenier, toujours juste dans ses passes et ses décalages. A l’image aussi de tout ce collectif guingampais qui ont défendu ensemble et attaqué ensemble. Chacun jouant dans le souci d’aider l’autre et de proposer des solutions efficaces.

Oui Paris a eu peur. Mais oui Paris peut aussi compter sur certains éléments capables en une action de débloquer des situations qui paraissent au premier abord vraiment mal engagées. C’est ce qui fait la force des grands et des champions. Et celle d’Edinson Cavani donc.

A trois journées de la fin, Paris va devoir trouver quelques sources de motivations. La barre des 100 points est encore atteignable pour les joueurs d’Unai d’Emery. Un challenge qui pourrait les intéresser ? Réponse dans trois journées.

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