Le 17 avril dernier, Les Herbiers, club vendéen de National, obtenait son ticket pour la finale de la Coupe de France. Un succès 2-0 face à Chambly qui permet donc aux vendéens d’aller défier le PSG au Stade de France mardi. A cette occasion, rencontre avec Ambroise Gboho, auteur du deuxième but face à Chambly.
Quel sentiment vous procure d’être qualifié pour la finale de la Coupe de France ?
Je suis fier de notre équipe et fier de rendre une région heureuse.
Affronter le Paris-Saint-Germain ça vous fait quoi ? Que ressentez-vous ?
Plein de bonheur en moi et hâte d’y être !
Quel joueur vous inspire ? Quel est votre modèle ?
A l’époque, c’était Didier Drogba. Maintenant, c’est Luiz Suarez, Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou encore Edinson Cavani.
A quel âge avez-vous commencé le foot ?
J’ai commencé le foot en club à 10-11 ans.
Quel était votre parcours jusque-là ?
J’ai d’abord débuté à Celles-sur-Belle. Puis je suis allé à Saint-Maixent-l’Ecole. Ensuite, je suis parti à Saint-Florent. Puis je suis allé à Chaurey, au Stade Rennais, puis à Épinal. Et à présent je suis aux Herbiers.
Où en êtes-vous en championnat ?
On joue le maintien et on espère l’avoir le plus tôt possible
Pouvez-vous me raconter vos débuts, les difficultés rencontrées ?
Loin des proches c’est sûrement ça le plus dur dans le foot, mais une fois que l’équipe devient une deuxième famille, tout va mieux.
Cette nouvelle exposition médiatique est nouveau pour vous. Comment le vivez-vous ?
On le vit sereinement et surtout on n’oublie pas d’où l’on vient.
Quel est votre objectif à présent ? D’évoluer dans un échelon supérieur ?
Mon objectif aujourd’hui, est d’assurer le maintien pour Les Herbiers et ensuite je laisse tout entre les mains de Dieu.
Auriez-vous imaginé un seul instant jouer une finale de Coupe de France dans votre carrière ?
On a tous une partie de nous qui rêve de ce genre de chose, ce genre d’événement. Je suis déjà allé au Stade de France pour voir une finale de Coupe de France, et je rêvais d’être à leur place oui. Aujourd’hui, ce rêve se réalise. Et se réalise grâce à une équipe de frères.
Dans quel état d’esprit allez-vous arriver avec vos coéquipiers au Stade de France ?
On va arriver au Stade de France avec un sentiment de fierté d’avoir amené au Stade toute une ville, nos supporters, nos familles, nos amis. Et ça, ça n’a pas de prix…
Un pronostic pour la finale ?
Bonne question… J’ai juste envie de dire «malin qui aura réussi à donner le score exact».
Le Crampon 