Photo en Une de : Claire Eyos
Vice-championne du monde d’apnée en 2012, Alice Modolo a également battu le record de France en descendant à 88 mètres de profondeur en apnée l’année dernière. Rencontre avec Alice Modolo qui nous emmène, tout au long de cette interview, à la découverte de sa discipline, l’apnée. L’occasion également pour elle d’évoquer sa participation à « Objectif Atlantide », l’importance aujourd’hui de la sauvegarde de nos fonds marins et de sa biodiversité, et d’exprimer également son engagement au sein de l’Association Grégory Lemarchal. Rencontre avec une sportive d’exception.
Tout d’abord, à quel âge avez-vous découvert pour la première fois la plongée en apnée ?
A vingt-trois ans. J’avais passé mon Niveau 1 de plongée bouteille à treize ans. Et j’ai vraiment découvert l’apnée à vingt-trois ans. Après avoir passé mon Niveau 2, juste à vingt-deux ans, dans la ligne d’eau d’à côté où je m’entraînais en plongée bouteille, il y avait des apnéistes, et c’est ça qui m’a donné envie d’essayer. J’étais vraiment subjuguée par ce qui se passait dans la ligne d’eau d’à côté. J’ai donc eu envie d’essayer et ça a été un véritable coup de foudre.
Pourquoi vous êtes-vous dirigé vers ce sport ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette discipline ?
C’est assez indéfinissable en fait. C’est quelque chose que je n’expliquais pas mais qui était plus fort que moi. J’avais beau avoir mes bouteilles sur le dos, et faire des exercices avec mes bouteilles, toujours j’étais attirée par ce qui se passait dans la ligne d’eau d’à côté. Ça me paraissait inhumain ce qu’ils arrivaient à faire. Et puis la nage en mono palme, je trouvais ça tellement gracieux que ça m’a attirée. C’était vraiment plus fort que moi.
J’ai commencé à regarder les records qu’il y avait dans ces différentes disciplines. Et au fur et à mesure, j’avais envie de voir ce que j’étais capable de faire. Je pressentais qu’on pouvait avoir une certaine maitrise de son corps et c’est ce que ça m’a inspiré. Et j’avais envie d’essayer.
A vos débuts, avant même de disputer des compétitions, où preniez-vous le plus de plaisir en tant qu’apnéiste ?
A me découvrir en fait. A voir que je pouvais avoir un certain contrôle de mon corps. Ça c’était pour moi assez hallucinant. De voir qu’une seule et même personne pouvait avoir un contrôle sur les battements du cœur, sur le ressenti, sur les sensations, et de voir qu’en jouant un petit peu avec tout ça, j’arrivais à faire chuter mon rythme cardiaque, à vivre mieux les sensations, ça, ça m’intriguait beaucoup et je voyais qu’il n’y avait pas de limite. Que je pouvais toujours améliorer des choses. Et plus j’améliorais les choses et plus je progressais.
En 2018, vous décrochez le record de France en descendant à 88 mètres de profondeur en apnée. Pouvez-vous nous raconter cette incroyable performance ?
Il faut savoir que quelques années plus tôt, en 2013, j’avais décroché déjà le record de France à 81 mètres. Et puis ma vie professionnelle a fait que j’ai arrêté la compétition pendant toutes ces années. Donc j’avais quitté un peu la compétition, pas de mon plein gré, mais à cause de la vie et de mon travail et il y avait toujours ce petit gout d’inachevé. Et j’avais toujours ce rêve qui revenait sans arrêt de refaire de la compétition, de de nouveau avoir envie en fait.
Ça m’intriguait de ne plus avoir envie parce que vraiment ça avait vraiment enthousiasmé bons nombres d’années, ça m’avait poussée à déménager, à m’installer dans le sud. Et j’avais du mal à accepter que je ne puisse ne plus avoir envie de faire de la compétition.
Et quand l’envie est revenue, fin 2017 début 2018, j’ai saisi l’opportunité de replonger. C’est tout de suite repartie et j’ai tout de suite retrouvé mon meilleur niveau et j’ai progressé, qui plus est en quelques mois. Et j’ai décroché cette performance à -88 mètres.
J’étais vraiment très heureuse parce que c’est vraiment un ressenti que j’avais que je n’étais pas allée au bout de mes capacités. Et de voir que je retrouvais mon meilleur niveau et que même je le dépassais, et que j’étais encore loin de mes limites, ça m’a fait très plaisir d’être en accord avec ce que je ressentais.
Comment vous étiez-vous préparée pour ce record de France ? Comment avez-vous construit ce record ?
L’apnée, c’est un sport encore très peu connu, un sport de niche, et ce que j’ai envie dire c’est que l’apnée, chacun le vit un peu à sa propre manière. Et j’ai eu du mal à mes débuts à l’accepter puisque j’évoluais au milieu d’un univers très masculin. Où l’entrainement physique prime, et j’avais du mal à imposer mon point de vue qui était plutôt basé, moi, sur le mental. Savoir comment on pouvait faire progresser son mental, comment on entrainait son mental. C’était assez difficile. Mais je ressentais que dans ce sport là, il y avait vraiment autant une dimension physique qu’une dimension mentale. Et pour moi, la dimension mentale, prenait une part importante.
Et du coup, pour cette année 2018, je me suis plus affirmée sur ce côté mental. Donc j’ai cherché justement à travailler ce point fort. Je me suis entourée d’un préparateur mental. J’ai fait des entrainements un peu nouveaux et notamment la méthode Wim Hof qui consiste à s’immerger dans de l’eau très froide et de voir comment on gère la situation. J’essayais d’expérimenter mon mental pour l’endurcir et pouvoir en faire un atout de choc.
Descendre à 88 mètres de profondeur, cela correspond à combien de temps sans respirer sous l’eau ?
Ça, ça dépend des personnes. Moi j’ai fait 88 mètres en deux minutes cinquante-deux.
Aujourd’hui vous ne cachez pas votre ambition de franchir la barre des 100 mètres. Qu’est-ce qui vous manque encore aujourd’hui pour atteindre cet objectif et que comptez-vous mettre en place pour y arriver ?
Ce qui me manque pour atteindre les 100 mètres, ça fait beaucoup écho à ce que je suis dans la vie, puisque je vis ma vie personnelle et ma vie sportive de manière très liée. Et plus je me sens apaisée et sereine dans ma vie de tous les jours, plus j’arrive à le retranscrire dans mon sport. Du coup j’essaie de progresser dans ma vie de tous les jours. En termes d’acceptation, d’apaisement, de sérénité. Et c’est un peu ce qui impacte dans mes pongées. Plus je vais être à l’écoute de mon corps, plus je vais être douce dans mon approche, et plus je vais être relaxée. Et pouvoir apprécier des détails techniques qui vont faire la différence. Et plus spécifiquement, là, ce que je travaille, c’est vraiment le relâchement. Et la technique d’équilibration des oreilles. Puisque quand on descend, on doit équilibrer nos oreilles et ça demande beaucoup de relâchement et de technicité. C’est donc ce que je travaille en priorité.
Quelles sont les principales difficultés que l’on peut rencontrer en compétition ou à l’entraînement lorsqu’on pratique l’apnée ?
Il y a la difficulté mentale parce que ça reste un sport, une des rares disciplines, où l’on se prive d’une fonction vitale. Donc ce n’est pas anodin, ce n’est jamais un exercice facile de se priver de respirer. Une des grosses difficultés qu’on peut rencontrer en compétition, c’est ça, de se priver de respirer et que c’est dur. Il faut se conditionner, il faut une certaine force mentale pour arriver à un moment donné, malgré la pression, malgré les enjeux, se dire qu’on va s’empêcher de respirer et qu’on va performer. C’est une des difficultés.
Et après, les autres difficultés, c’est de l’ordre technique. Tout est lié, donc plus on progresse en relâchement, en technicité, plus on performe, plus on est fort mentalement et ainsi de suite. C’est un peu tout en un.
Le mental appelle à la technique, et la technique appelle au mental. Donc faut faire évoluer ça de manière assez équilibrée, assez juste et il ne faut pas qu’il y ait un gros point faible et un gros point fort. Chacun fait comme il peut en fait.
Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble vos séances d’entrainement ? Que travaillez-vous spécifiquement ?
C’est une très bonne question. Moi, j’ai la particularité d’aller piocher un peu à droite à gauche ce que j’ai envie. Et ça évolue au fur et à mesure de l’année. En début de saison, j’aime beaucoup faire des séances de cross-fit en groupe parce que je trouve que ça fait très écho avec l’apnée. C’est une discipline qui est individuelle mais qu’on pratique en groupe. Et de là, naît une certaine émulation, une certaine énergie. Et je me nourris de l’envie de toutes ces personnes qui sont là, à un même endroit. Des fois on n’a pas envie de s’entrainer et de voir les autres qui dégagent une certaine énergie, ça vient à nous et du coup on a envie. Donc j’aime beaucoup pratiquer ça en groupe. Et puis au fur et à mesure de l’année, c’est quelque chose que je fais moins parce que je pratique plus l’apnée en groupe. Et je sais que trop d’entrainements physiques rigidifient le corps.
Quelque chose que j’essaie de maintenir, c’est bien sur le yoga, qui permet de se recentrer sur soi. De s’accorder vraiment un certain bien-être. Et ça m’apporte énormément puisque ça me permet de remettre les compteurs à zéro. Chaque fois que je fais une séance de yoga.
J’ai aussi un préparateur mental qui me permet aussi d’évoluer, aussi bien dans ma vie privée que dans ma vie sportive, en essayant de m’enlever toutes les barrières, toutes les peurs. En tout cas ça me permet de les affronter au lieu de les contourner. J’essaie justement de les mettre en avant, de les élucider. Et de foncer dedans pour justement me rendre compte que ça ne me demandait pas tant d’efforts et d’énergies d’aller dans ces directions. Et ce n’est finalement que dans mon imagination que je m’étais créé ces barrières et ces peurs. Et ça me permet du coup d’évoluer, de grandir. Et de ne plus avoir peur de rien finalement.
Lorsque vous êtes en profondeur, tout du long de votre descente , à quoi pensez-vous ? Comment vivez-vous ce moment en apnée ?
Ce qu’on cherche, c’est justement à vivre un moment d’exception. Bien sûr ce n’est pas toujours le cas. On n’a pas toujours cette pleine concentration, ce lâché prise à chaque fois. Mais c’est au fur et à mesure de l’entrainement qu’on arrive à atteindre cette sensation justement de bien-être. Où on a l’impression d’une certaine maitrise. Voilà un peu cette sensation paradoxale, où l’on maitrise tellement ce qu’on est en train de faire, que ça nous permet de lâcher prise et de vivre pleinement l’instant.
Vous devez également découvrir des fonds marins extraordinaire. Quelle a été votre plus belle rencontre avec le monde sous-marins ?
Mon rêve, c’était de rencontrer les requins. Et j’ai pu les rencontrer cette année. J’ai d’abord approché l’apnée comme ça, en compétition, et je n’avais jamais eu la chance d’évoluer avec le monde sous-marin. Cette année, j’ai eu cette chance là. Et ça m’a plus parce qu’on a des a priori sur les apparences, c’est un animal qui sème un peu la terreur et j’étais au milieu d’une centaine de requins et je me sentais complétement en sécurité. C’était un moment assez intense et assez magique.
Notre planète regorge d’incroyables fonds marins. Aujourd’hui, quel message souhaitez-vous faire passer aux gens pour la sauvegarde de ces fonds marins et de sa biodiversité ?
Le monde m’a permis de me découvrir intérieurement. Je dirai que c’est assez nouveau mais depuis cette année, j’ai l’impression que maintenant que je me suis pas mal découverte, j’ai cette ouverture au monde. Et j’ai cette conscience que ce qui se passe dans les fonds-marins, c’est assez proche de nous.
J’ai vraiment le sentiment que l’on est égaux avec les animaux marins. Et ça me donne envie en effet de les protéger parce que ça me fait écho avec notre monde de terrien. C’est l’équivalent à nous. Je suis beaucoup plus sensible à l’impact que peut avoir l’homme sur ce monde-là et j’essaie par des gestes simples, de laisser mon empreinte. Dès que je vois du plastique dans la mer, spontanément j’ai envie de le ramasser et j’ai envie de pouvoir observer cet univers encore le plus longtemps possible. Et de sentir qu’en effet, l’homme commence à dévaster leur univers qui est aussi le nôtre. Ça me peine beaucoup.
Mon engagement est récent mais prend de plus en plus d’ampleur. Et je pense que ça le sera avec les semaines, les mois, les années à venir. L’apnée m’a permis de prendre conscience de ça.
Vous avez récemment participé à « Objectif Atlandide » aux Philippines. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ? Et ce que vous gardez de cette expérience ?
C’est sous couvert d’une enquête un peu policière pour qu’il y ait un peu de jeu et de quelque chose d’assez ludique. Il s’y cache derrière quelque chose de très scientifique et dans la découverte justement des espèces et de la préservation du monde sous-marin. Ça m’a permis de m’ouvrir sur de nouvelles activités à travers ma discipline. On était muni d’appareils photo et par des petits jeux de rébus, d’indices, il fallait qu’on iconographie certaines espèces. Souvent des associations, d’anémones et de poissons clown, des choses comme ça, qui nous ont demandé d’être beaucoup plus attentif justement à ce qui se passait sous l’eau.
En apnée on est centré que sur soi, ses ressentis, la performance. Et là c’était vraiment très agréable de me tourner vers l’extérieur. D’être dans l’observation dans ce qu’il se passait sous mes yeux.
Et des fois, c’est très très impressionnant de voir à quel point on passe à côté de choses puisque les poissons se fondent complétement dans leur univers. C’est passionnant à observer. C’était très instructif, très intéressant et j’en garde vraiment un très bon souvenir.
Vous figurez également dans le clip de la chanson « Runnin’ » de Beyoncé en featuring avec Naughty Boy. Comment avez-vous vécu cette expérience ?
C’est assez incroyable aussi. Ce que j’aime beaucoup dans l’apnée, c’est qu’elle offre toute une palette de possibilités de vivre cette discipline. Là, c’était sous le couvert artistique que j’ai pu exploiter mes capacités d’apnéiste. J’ai adoré parce qu’on se rend compte qu’on peut tout expérimenter sous l’eau. J’en retire ça comme expérience, on peut courir la tete à l’envers, on peut être habillée en jean, on peut faire tout et n’importe quoi. Tout est possible. Ça m’a permis de comprendre que tout était possible.
Vous êtes également engagé au sein de « l’Association Grégory Lemarchal ». Quel message souhaitez-vous passer aux gens pour rejoindre votre combat contre la mucoviscidose ? Et nous raconter ce que Grégory Lemarchal vous a inspiré et vous inspire encore aujourd’hui ?
La première raison pour laquelle je me suis engagée auprès de cette association, c’est vraiment mon rapport que j’ai pu avoir avec ce garçon qui sans le connaitre m’a beaucoup inspirée. Par son parcours justement, que j’ai trouvé assez exemplaire.
Il m’a inspirée parce que, pour moi, ce qu’il m’a transmis, c’est que face à n’importe quelle situation d’adversité, il est resté lui-même. On ne maitrise pas tout dans la vie. Mais la seule chose que l’on peut maitriser, c’est soi. Et moi, il m’a montrée qu’en restant lui-même, il était arrivé à des choses assez incroyables. Il m’a donnée envie d’être comme ça en fait, et d’assumer ce choix d’être moi-même et d’assumer mes valeurs et d’assumer qui j’étais contre le regard des gens, contre la pression sociale, contre mon éducation, ce dont il n’est pas toujours facile de faire face à tout ça.
Il a été face à la pire des situations d’adversité qu’on puisse rencontrer. Il a été face à la mort. Et face à la mort, je trouve qu’il a montré un très bel exemple puisqu’il est resté extrêmement bienveillant, dans le partage, avec beaucoup de douceur. C’est ce qu’il ressort de lui. Et c’est l’image en tout cas qu’il me reste de lui.
Et il avait un combat, c’était de lutter contre cette maladie. Il n’est plus là et grâce à ce qu’il est et ce qu’il est resté, il arrive à mobiliser, même en n’étant plus là, des milliers de personnes, pour son rêve, son combat. Et ça, ça m’a beaucoup touchée.
Et comme il m’a aidée dans mon parcours personnel, la deuxième raison qui m’a poussé à franchir le pas, d’intégrer cette association, c’est de me dire : « il m’a aidée, comment je peux lui être reconnaissante et comment je peux l’aider à mon tour dans son rêve ? » C’était donc très naturel pour moi de m’allier à son combat, à son rêve.
Et puis aussi et surtout, c’est que cette maladie, elle touche les voies respiratoires, et forcément ça me parle, moi qui dans mon sport apprend à ne plus respirer et à apprendre comment gérer ça. Je me suis dit qu’il y avait forcément quelque chose peut-être à faire avec ces personnes qui sont privés de leur capacité respiratoire dès leur naissance, puisque c’est une maladie génétique. Et je me suis dit que peut-être que tous les entrainements qu’on fait, peut-être que ça peut les aider.
En tout cas, il y a vraiment un souhait de ma part de travailler avec des scientifiques, avec des médecins, pour justement voir s’il n’y a pas quelque chose à partager avec eux. Eux, ils ont tout à nous apprendre, puisque ce qu’ils font au quotidien, ce sont des performances. Au niveau mental, ils ont tout à nous apprendre. Et nous, si on peut leur apporter un peu de bien-être, pour pouvoir mieux vivre leur maladie, ça serait un vrai rêve pour moi de pouvoir essayer de les aider.
Pour moi, tout est un partage et ça ne peut pas être autrement. L’apnée m’a appris aussi que c’était important d’être bien soi-même pour pouvoir aider les autres. C’est pour ça que je reconnais que c’est un sport assez centré sur soi. Mais ça me paraît essentiel quand on veut pouvoir apporter de l’aide et se rendre utile dans ce monde il faut être bien soi-même. Et jusqu’à présent, je ne m’en ressentais pas encore les capacités. Et l’apnée m’a permis d’évoluer moi, et aujourd’hui, j’estime que je me sens assez bien pour pouvoir me tourner vers les autres. Et mon engagement pour l’association, il date de cette année parce que je me sens assez forte pour apporter mon aide.
Enfin, quels sont aujourd’hui vos prochains objectifs ?
Mes prochains objectifs, c’est aussi bien d’évoluer personnellement, sportivement parlant et puis inévitablement au cœur de cette association, mon rêve c’est d’évoluer, tout en partageant et en faisant de mon rêve un rêve qui parle à plein d’autres personnes. Et que ce soit quelque chose que je puisse partager avec toutes les personnes qui vont adhérer à ce projet.
Que chacun puisse exprimer son talent et qu’on arrive à faire un exploit tous ensemble. Pour moi, l’exploit ne peut exister qu’en unissant nos forces. C’est ce que Grégory Lemarchal m’a aussi transmis. Et c’est ce que j’aimerai réussir à accomplir dans ma vie.
Propos recueillis par Alexandre HOMAR