Rencontre avec Patrick Guérineau : « Mon métier est comme un Marathon ou un Ironman, il faut tenir sur la durée. »

Patrick Guérineau, acteur dans la vie et qui incarne le célèbre personnage de Xavier dans la série à succès de TF1 « Camping Paradis » est également un grand sportif. Durant cette interview, il nous emmène à la découverte de sa passion : la course à pied. Un long entretien où il nous embarque dans son univers de runner confirmé. Un univers composé principalement de courses d’endurance. Dix kilomètres, triathlon, semi-marathon, marathon ou même l’ironman, aucune distance ne l’impressionne. Un magnifique témoignage sur sa passion, et cette envie de transmettre et de donner goût à tous de s’y mettre. Et plus on avance dans ces lignes que nous offre Patrick Guérineau, plus l’impossible semble soudain possible. Rencontre. 

Vous êtes connu à l’écran pour jouer le rôle de Xavier dans la série à succès de TF1 « Camping Paradis ». Mais vous êtes également un grand sportif. Ce que vous aimez, ce sont les courses d’endurance comme l’Ironman ou le marathon. Racontez-nous votre passion. Tout d’abord, depuis quand pratiquez-vous la course à pied ?  

J’ai commencé la course à pied sur les tournages de la série « Camping Paradis » parce que je passe beaucoup de temps là-bas, dans le sud. J’ai un cadre de travail et de vie sur place qui est très agréable. Et j’ai aussi du temps libre entre mes séquences à tourner ou une journée de tournage, donc pour pas trop m’ennuyer, je me suis mis à courir. Je me suis mis à courir sur le front de mer, j’y ai pris goût. 

Comme beaucoup de sports, au début ça commence par le footing, c’est sympa, on est là en bord de mer, la vue est belle et puis on se dit tiens on va courir 5 km, et puis après on regarde sa montre, on s’intéresse à l’allure à laquelle on court. Quand je débutais, je courais à neuf kilomètres heure. Puis après, en regardant un peu les copains et en regardant un peu ce qui se fait, on se dit que l’objectif serait ensuite de faire 10 km. On fait nos 10 km et on est content. 

Alors après, tu te dis que ce qui serait bien, c’est de courir 10 km à 10 km/h. On se met après plein de petits objectifs comme ça à atteindre et puis on se prend au jeu. 

Que représente la course à pied pour vous ?

La course à pied, c’est un sport facile à pratiquer, on prend une paire de baskets dans son sac et voilà. C’est un sport complet.

Pour avoir pratiqué pas mal de sports, y compris du renfort musculaire en salle de musculation, c’est le seul sport où finalement, juste en courant, on travaille le gainage, on travaille le cardio, on sèche un peu.

C’est vraiment quelque chose de très complet la course à pied. 

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous tester en course ?

C’est l’engrenage ! (Rires). On commence par 10 km, puis on va chercher les 12 km, et puis ainsi de suite, d’entraînements en entraînements, on a envie de s’inscrire d’un seul coup à une course. C’est ce qui m’est arrivé. A un moment donné, je me suis dit que j’allais m’inscrire au fameux 10 km de Paris. Je l’ai fait. Il y a un truc très excitant de groupe, pas franchement de compétition, mais quelque chose de très sympathique, avec toute l’ambiance autour. Et on y prend goût. 

De fil en aiguille je me suis ensuite inscrit aux 20 km de Paris. Et un jour j’ai décidé de faire le semi-marathon à Paris. Je m’entraînais dans le sud et je faisais mes courses à Paris. C’était quelque chose de vraiment très sympa à faire et de très complémentaire.

Et je vous dis ça, ça a commencé il y a une dizaine d’années. C’est là où je me suis mis à courir. 

Et un jour, vous découvrez le Triathlon…

Sur mon lieu de travail, je vois des pancartes où il y était inscrit « Triathlon – Sausset-les-Pins – début mai ». Ça correspond un peu avec les périodes de tournage de « Camping Paradis ». Donc je trouve ça marrant et je me renseigne. C’était une course petite distance, un petit triathlon. C’est ce qu’on appelle un speed. On est sur des distances qui sont parfaitement raisonnables. On parle là de 750 mètres de nage en mer puis 20 km de vélo dans la région et 5 km de course à pied. Ce sont des distances qui ne me faisaient pas peur. 

Moi, j’aime beaucoup nager en mer depuis toujours. Parce que je suis aussi plongeur, je pratique pas mal la plongée. L’élément marin est quelque chose qui me plaît et dont j’ai l’habitude.

Je me suis donc inscrit à ce triathlon en motivant un de mes amis pour le faire avec moi. Et nous voilà donc parti dans cette aventure du Triathlon de Sausset-les-Pins. 

Comment vous étiez-vous préparé ?

Pour le préparer, on se met au vélo, à s’entraîner, à enchaîner les disciplines : nage, vélo et course à pied.

On s’aperçoit que l’enchaînement de ces trois pratiques sportives, même sur des distances un peu courtes, c’est redoutable ! (Rires). C’est redoutable parce que le corps n’est pas prêt. Le corps n’est pas prêt à nager, à sortir de l’eau en courant, à se jeter sur un vélo, à partir pédaler. Ensuite de poser son vélo et ses baskets et partir courir. Ce sont les fameuses transitions. On s’aperçoit que même sur des distances comme ça, c’est redoutable ! 

On termine notre triathlon hyper heureux. 

Toujours pareil, de fil en aiguille et l’envie de compétition, on commence à regarder un peu les courses un peu plus grandes. Il y a les distances Olympiques en triathlon. On est sur du 1500 mètres de natation, 40km de vélo et 10km de course à pied. Là on commence à entrer dans quelque chose d’un peu sérieux. On s’entraîne pour.

Alors effectivement, c’est une période de ma vie où je passais mon temps à m’entraîner et à enchaîner les trois disciplines. Avec cette facilité d’être dans le sud ou quand même, malgré tout, c’est plus facile d’aller nager en mer, de prendre mon vélo et d’aller rouler dans la montagne derrière et de partir courir après. Vraiment, j’avais un terrain un terrain de jeu propice. 

Une passion qui va vous emmener jusqu’à vouloir découvrir le marathon…

A force d’y prendre toujours goût, un jour on se dit qu’il faut aller plus loin, plus fort.

Alors c’est vrai que les grosses distances comme le marathon, mais jamais de ma vie entière je pouvais imaginer faire une course pareille ! (Rires)

C’est une discipline de dingue le marathon ! Et au fur et à mesure des courses, des entraînements où l’on a toujours envie d’aller plus loin, plus haut, plus fort, et de tenir le terrain le plus longtemps possible.

Je pense que ces courses d’endurance c’est aussi des courses de quarantenaire en fait pour être très très honnête. C’est à dire que les jeunes ont envie d’aller très vite, les gars se battent, ils font des sprints, ils vont à fond. Mais nous à quarante ans, on a pris goût à cette chose de longue haleine. C’est vraiment la fable de la Fontaine « Le lièvre et la tortue » quoi. Ok les jeunes vous courrez vite ? Mais nous on tient le terrain longtemps d’accord ? (Rires)

C’est vraiment là où est né ce plaisir de la course de fond. Et à partir de là, ça a été pour le coup quatre ans d’entraînement intensif. 

Vous y allez progressivement, on s’entraîne sur des Half Ironman.  Là, on est déjà dans les longues distances en termes de triathlon. Ça représente 2 km de nage, 90 km de vélo et un semi-marathon derrière ! C’est colossal. Pour vous donner un ordre d’idée, sur des courses comme ça, les longues distances de triathlon, ça représentait six heures d’effort continu pour moi ! 

C’est six heures sur le terrain à souffrir, ce sont des courses solitaires au milieu des autres mais vraiment c’est quelque chose de très excitant auquel on prend goût.

Pour se préparer à ces courses-là, on est obligé de se préparer à toutes les épreuves. Ça m’a permis, en course à pied, de m’inscrire à des courses comme le fameux Marseille-Cassis. Une course magnifique, avec la montée de la Gineste pour ceux qui connaissent. C’est une ascension très dure, c’est 10 km de montée. 

Vous en profitez également pour partager votre passion avec votre femme qui est également sportive ?

J’embarque aussi ma femme avec moi. Elle est aussi sportive et ça nous permet de joindre l’utile à l’agréable et de faire des courses ensemble.

On fait de la course à pied, on fait des semi-marathons ensemble jusqu’au jour où je me dis bon bah il va falloir se lancer sur un marathon en fait ! (Rires)

Vous allez donc participer au Marathon de Paris en 2013…

Je vais faire le Marathon de Paris en 2013. Ça a été une course fantastique. J’ai mis quatre heures. Pareil, on se fait un peu des objectifs. Dans le monde des runneurs, il y a des espèces de seuil dans le marathon. Et il y a le fameux seuil des 4 heures.

Alors évidemment, pour les gens de moyenne gamme comme moi, l’objectif était évidemment de faire 3 h 58 (Rires). Mais on s’aperçoit que gagner deux minutes sur une course pareille, c’est un effort colossal sur le terrain. 

C’est beaucoup d’entraînements, j’ai une vie de famille, une vie professionnelle, ce n’est pas facile à faire.

Je ne vous cache pas que sans le soutien de ma femme et de mes enfants et leur compréhension de me voir partir le matin, de m’entraîner le dimanche ; m’entraîner tout le temps, je leur dois une fière chandelle. Si je n’avais pas eu le soutien de ma femme pour le faire, ça aurait été difficile.  

Et du marathon, vous allez vouloir passer a encore plus grand, l’Ironman !

De fil en aiguille, un jour, dans ta tête, tu te dis pourquoi pas l’Ironman. Là, pour l’Ironman, on parle de distances qui sont colossales. C’est 4 km de nage en mer, on parle de 190 km de vélo. Ah c’est une épreuve du Tour de France ! Avec des parcours en montagne, des cols à passer et ensuite, et ensuite, une fois qu’on a fini avec toutes ces bêtises, vous devez partir sur un marathon ! (Rires)

Avec le recul, quand j’y repense aujourd’hui, je me dis que je suis complétement fou de faire ça. Mais l’excitation fait qu’on s’y inscrit. 

Là par-contre, ça devient beaucoup plus sérieux en terme d’entraînement. Il n’était plus question de s’entraîner tout seul entre copains le dimanche matin. Donc on s’est inscrit -dans un club de triathlon en l’occurrence le NST. C’était le club de triathlon de Nogent-sur-Marne. Et là, c’est deux ans de préparation. Avec comme objectif l’Ironman.. C’est vraiment quelque chose de chronophage. 

C’est à dire que c’est 12 h d’entraînement par semaine.  Vous êtes tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps en train de nager, de pédaler, de courir et à progresser. D’étudier les poses pour le vélo, à se poser plein de questions, de se dire que je n’ai pas le bon vélo, qu’il faut plutôt une selle comme ça, qu’il faut le vélo en carbone, vous passez toutes vos économies dans du matériel (Rires).

Jusqu’au jour, au départ d’une course, j’étais là en train de débattre sur le poids de la selle, il y a un monsieur qui est venu me voir et qui m’a dit d’aller faire pipi avant la course et tu verras, les 500 g, tu vas les perdre ! (Rires). Il y a de belles ambiances sur les courses. 

Vous avez des anecdotes justement à ce sujet ? 

J’ai cette anecdote qui me vient, j’ai fini le triathlon de Marseille, j’étais blessé, j’avais une tendinite, j’ai cru que je n’allais pas y arriver et il y a des moments comme ça, magique, où l’on passe à côté des gars, on s’accroche, ils t’encouragent, on ne se connaît pas, on se parle à peine et ils me disent de courir avec eux, d’essayer de les suivre pour m’aider. J’ai fini cette course à côté de quelqu’un, on était épuisés tous les deux, on a passé la ligne d’arrivée, on ne se connaît pas, on ne se parle pas, on ne se reverra jamais de notre vie, on a passé la ligne d’arrivée on s’est pris dans les bras et qu’est-ce que ça fait du bien de se dire que l’on a réussi !

Il y a un vrai truc de sport et de sportif. Ce sont des courses solitaires mais ensemble. 

Chacun et quelques soient les efforts, les parcours ou les temps de course des uns des autres, on connaît tous la douleur de l’autre. Que vous fassiez 8 heures de course, 12 heures ou 16 heures on sait  la même chose. Vous êtes capable de croiser sur le terrain des gens dont c’est le métier, des sportifs de haut niveau qui sont là pour gagner la compétition, qui sont là pour accéder au championnat. 

Et vous, vous êtes un sportif du dimanche entre guillemets et pour le pour il y a un échange. Il y a un vrai échange entre les professionnels et les amateurs parce que tout le monde sait ce que ça veut dire. Une course solitaire, c’est une course contre soi-même. Et ça fait du bien au moral, ça fait du bien à la tête, ça fait du bien au corps de se faire des challenges personnels comme ça. Et de se dire je vais y arriver, je vais le faire, c’est une course contre soi-même. De se dire non, tu ne lâches pas le terrain. 

Vous avez couru l’Ironman de Nice en 2015, racontez-nous cette aventure extraordinaire…

J’ai couru l’Ironman de Nice en 2015, une semaine après mon mariage ! (Rires). Et je bossais sur le plateau de « Camping Paradis » le lendemain matin. Il y avait vraiment un triple challenge. Parce qu’il fallait aussi que j’arrive entier sur le plateau. Je ne peux pas me permettre d’arriver au travail en étant à la ramasse, ne pouvant pas marcher, ou blessé. 

Quand vous vous lancez sur cette course le matin à Nice il est 5 h du matin. Et là, si tu commences à te dire qu’est-ce que tu fous là… Tu sais que tu vas mettre douze heures pour faire cette course-là, c’est dément. Il y a un vrai truc de mental et de surpassement de soi. Cette course était magnifique. Moi, j’ai mis 12 heures 26 minutes. C’est un temps relativement honorable. Pour vous donner un ordre de timing, les professionnels dont c’est le métier font ces courses-là en 8 heures. Les gens qui sont à de gros niveaux, qui cherchent à se qualifier pour l’ironman d’Hawaï ils mettent dix heures. Donc mon temps est parfaitement honorable. Je n’étais pas peu fier de ma performance. 

Il y a un quelque chose de très valorisant, de très fort, c’est vraiment très fort. Quand vous arrivez, il y a ce mec qui hurle dans le micro « You are an Ironman ». Votre famille, votre femme, vos enfants sont là à l’arrivée. C’est une expérience fantastique ! 

Quel message, quel témoignage souhaitez-vous passer pour inciter les gens à faire du sport d’endurance ?

Le sport d’endurance est quelque chose que je recommande en fait à tout le monde. C’est difficile de se mettre dedans, ça peut sembler incompréhensible de se dire qu’on va parcourir autant de distances mais c’est très fort. 

C’est très fort pour le mental, c’est très fort pour le corps. Et surtout c’est faisable. Mon témoignage c’est de dire que tout le monde peut le faire. Tout le monde peut courir un Ironman. A condition d’être très préparé et d’être entraîné pour. Mais tout le monde peut y arriver. 

Moi j’ai vu sur des courses, notamment sur l’Ironman, tous les types de physiques, tous les âges. C’est un combat contre soi-même, il faut être entraîné on est bien d’accord, mais c’est accessible à tous. Rien qu’avec la tête. Rien qu’avec la volonté de ‘je peux le faire’, ‘je suis capable de’. C’est très fort pour la confiance en soi ce type de course.  

Quel parallèle feriez-vous entre le sport et votre métier d’acteur ? J’imagine que ce sont pour vous deux passions, qui demandent toutes deux beaucoup de préparation, de concentration et d’énergie…

C’est exactement ça. C’est de la concentration, comme vous dîtes c’est de la préparation et de la longévité. Parce que le métier d’acteur, ça marche dans la durée. On a un métier qui est difficile, on a un métier qui est passionnant, on a un métier qui est plein de réjouissance avec plein de bons moments. Mais on a un métier qui est tellement fragile, tellement éphémère, pouvoir travailler ne dépend pas de nous. Il dépend absolument d’un autre, du choix d’un producteur, du choix d’un réalisateur, du choix d’une chaîne de télévision, c’est au-delà de nos qualités propres d’acteur. On dépend vraiment des autres. C’est très difficile comme métier. Et la difficulté majeure de se métier, au-delà de celle de commencer à avoir les pieds dedans et de pouvoir travailler, c’est de durer. De pouvoir se dire qu’on va faire une carrière de dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans dans ce métier. Moi ça va faire bientôt trente ans que je fais ce métier. Et j’ai cette fierté de tenir le terrain. C’est quelque chose qui se construit sur la durée. Mon métier est comme un marathon ou un Ironman, il faut tenir sur la durée.

La pratique du sport, repousser ses limites, passer outre les doutes et les interrogations, cela doit vous servir également dans votre carrière d’acteur non ? 

Absolument. Il y a plein de fois où je me retrouve en difficulté sur un plateau pour différentes raisons que ce soit à cause de la fatigue, à cause d’une mise en scène, à cause d’un texte qui ne va pas etc… Il y a plein de moments de difficultés dans ma vie professionnelle comme dans ma vie personnelle mais on se dit : « mec, tu as fait un Ironman ! Tu as fait ça, t’as tenu le truc, t’as cru que t’allais pas y arriver, tu as eu des doutes, t’as eu envie d’abandonner, t’es resté accroché, tu as tenu, tu es resté droit dans tes bottes, tu as maintenu le cap, t’as réussi ! Donc tu sais le faire. Tu peux tenir, tu sais le faire. »

Vous pratiquez également la plongée sous-marine… 

Oui, la plongée sous-marine est quelque chose de très apaisant. Mais aussi quelque chose de dangereux. On est obligé de rester calme, on est obligé de rester serein. Il n’y a pas le choix. Même en cas de pépins qui peut arriver, et c’est ce qui m’est arrivé. Et c’est ce qui arrive à des plongeurs. Quand il y a une galère sous l’eau, vous ne pouvez pas paniquer. Vous n’avez pas le droit de paniquer. Il faut rester calme et appliquer les protocoles. Ce sont des sports de concentration qui sont importants.

Après la pratique du sport en loisir, je fais du ski. Je fais de la marche à pied, de la natation en mer l’été, le surf aussi. J’aime l’élément aquatique. J’aime l’extérieur. Pour moi, le sport se pratique en extérieur.

Quel serait votre rôle idéal si vous deviez incarner un jour à l’écran un sportif de haut niveau ? 

J’aurai aimé faire un film sur la boxe. Parce que j’ai pratiqué aussi la boxe pendant une bonne quinzaine d’années. C’était de la boxe loisir. C’est un sport de contact, c’est un sport difficile, c’est un sport d’endurance. Faire un film autour de la box me plairait beaucoup. La box c’est quelque chose de très cinématographique. On est tous imprégnés de tous ces films qu’on a vus, revus (Rires). Que ce soit Raging Bull ou Rocky Balbao par exemple.

Dans la série Camping Paradis, qui est le plus sportif de la bande ? 

Alors, je ne vais pas vous mentir, je crois que c’est moi ! (Rires)

Mais pour être très honnête, Laurent Ournac (qui joue Tom, le directeur du Camping dans la série) vient courir avec moi, j’ai couru avec lui, je lui ai donné envie. On est tous finalement, avec nos capacités et nos physiques différents, plutôt sportifs.

Il y a Candiie aussi qui incarne Audrey dans la série. C’est une très bonne runneuse. Elle court beaucoup, sur des longues distances. Je m’entraîne régulièrement avec elle. Le matin, on part courir ensemble sur la côte Bleue. C’est quelqu’un qui tient le terrain.  

Il y a Patrick Paroux qui incarne Christian Parizot dans la série. C’est quelqu’un de sportif, il s’entretient. Il fait beaucoup de marche à pied, il fait un peu d’entraînement physique que ce soit en poids de corps, à la maison ou en salle de sport. 

On est un groupe assez sportif. Mais je dirai que le seul qui serait un petit peu moins sportif, serait peut-être Thierry Heckendorn, qui incarne le personnage d’André dans la série. Lui, il s’entraîne beaucoup à la sieste ! (Rires) A chaque fois qu’on fait une compétition de sieste, il gagne. (Rires) C’est le winner sur la sieste. (Rires)

Enfin, quel est votre actualité actuellement ?

Actuellement, je suis en tournage pour la série « Demain Nous Appartient » sur TF1. Une série que j’ai intégré au mois de juin dernier avec beaucoup de plaisir. J’intègre la famille de DNA avec la famille Curtis. C’est une famille qui s’installe dans le port de Sète. C’est très agréable de pouvoir tourner d’autres histoires, d’autres personnages, incarner d’autres personnages. C’est un personnage un peu plus proche de ce que je suis dans la vraie vie que mon personnage de Xavier dans « Camping Paradis » qui est un personnage très enfantin. Je me sers de l’enfance pour nourrir le personnage de Xavier. Donc c’est mon enfance que je mets un peu en jeu dans Xavier. 

Donc là dans « Demain nous Appartient », je prends énormément de plaisir là du coup à pouvoir m’immerger dans le personnages que l’on m’a confié.

Propos recueillis par Alexandre HOMAR.

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